Etrange création... capable du meilleur comme du pire... y a-t-il un architecte de cette construction qui nous échappe?
Mon compact numérique a fonctionné intensément ces derniers jours de novembre 2013 et ces premiers jours de décembre. A l'occasion d'un séjour au cours duquel je ne m'attendais pas à appuyer si souvent sur le déclencheur.
Le déclenchement précisément vient de ces subtiles lumières automnales qui ont su captiver ma sensibilité, insatiable des oeuvres remarquables de la nature (lorsqu'elle est bien disposée).
Il faut savoir que l'ensemble des images qui suivent ont été capturées dans un rayon de 50 mètres maximum autour de ma résidence provisoire, en Ardèche méridionale. Paysages bien sûr, faisant écho à la célèbre chanson de Jean Ferrat sur la montagne. Mais aussi, vues fantasmagoriques ou panoramas imaginaires perçus au sein d'un couvercle de glace emprisonnant feuilles de châtaignier et bulles d'air, lequel couvercle a été ôté d'un tonneau rempli d'eau, puis posé sur un support de bois. Ou bien encore, images non moins curieuses issues d'un banal dessous-de-plat constitué d'une simple rondelle de peuplier.
On vient à songer à Pascal, situant l'homme à égale distance de l'infiniment grand et de l'infiniment petit... l'homme d'aujourd'hui sachant en outre que l'infini peut parfois se révéler dans une simple goutte d'eau...
(Copyright Jean-Michel Cagnon).